Le Premier ministre a reçu les partenaires sociaux jeudi 13 février pour tirer le bilan des concertations menées ces dernières semaines sur l’emploi des seniors, le minimum de pension, les transitions des systèmes actuels vers le système universel ainsi sur la question de la pénibilité. Si la CFDT note quelques avancées, notamment sur les fins de carrières, elle constate que l’exécutif n’a rien annoncé de concret sur la pénibilité. Or, comme l’a réaffirmé Laurent Berger sur le parvis de l’Hôtel Matignon, « pour que cette réforme soit juste, il faut qu’elle intègre un dispositif de réparation pour les salariés qui ont exercé des métiers pénibles. »
La balle est à présent dans le camp du gouvernement et des députés qui peuvent encore déposer des amendements au projet de loi. « Même si on sent un gros blocage du patronat sur ces questions, il est temps qu’ils prennent leur responsabilité », conclut Laurent Berger.
