Réforme des retraites : l’intersyndicale annonce une nouvelle journée de mobilisation le 28 mars

Nous étions 35 000 ce jeudi 23 mars dans la rue pour cette neuvième journée de mobilisation !

Prochain rendez vous le : Mardi 28 mars à 11 h Place de Bretagne (à confirmer)

Tête de cortège de l’intersyndicale

Les organisations syndicales appellent à une nouvelle journée de mobilisation nationale mardi 28 mars 2023, a annoncé l’intersyndicale ce jeudi soir.

Ci dessous le communiqué de presse du jeudi 23 mars de l’intersyndicale :

David Morel secrétaire départemental CFDT

Après la forte affluence un peu partout en France ce jeudi, les syndicats annoncent qu’ils remettent ça mardi prochain.

Ils veulent maintenir la pression. Au terme d’une journée nationale de mobilisation particulièrement suivie, les syndicats ont annoncé jeudi soir une dixième journée de grèves et de manifestations, le mardi 28 mars, pour protester contre la réforme des retraites. Des rassemblements syndicaux de proximité ce week-end sont également annoncés ce week-end.

« Alors que l’exécutif cherche à tourner la page, ce mouvement social et syndical pérenne et responsable confirme la détermination du monde du travail et de la jeunesse à obtenir le retrait de la réforme », ont-ils affirmé à l’issue d’une neuvième journée de mobilisation.

« Une réponse à l’entêtement incompréhensible »

La CGT estime que 3,5 millions de personnes ont manifesté ce jeudi en France. C’est autant que le 7 mars, selon la centrale syndicale, et environ deux fois plus que la dernière journée de mobilisation du 15 mars. Le ministère de l’Intérieur, lui, a recensé un peu plus d’un million de personnes dans les rues ce jeudi en France.

La journée a également été marquée par une grève très suivie dans les services publics, ainsi que par des débordements de violences, notamment à Paris, Nantes, Toulouse ou Rennes.

Les manifestations, grèves et débrayages « sont une réponse aux contre-vérités exprimées par le président de la République et son entêtement incompréhensible », ont souligné les syndicats. « La responsabilité de la situation explosive n’incombe donc pas aux organisations syndicales mais bien au gouvernement », ont-ils ajouté.

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