Fonction publique

Communiqué de presse CFDT : Fonction publique territoriale et annonces du gouvernement

FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE : LA DERNIERE ROUE DU CARROSSE…

Le Ministre Stanislas Guérini a présidé ce lundi 12 juin 2023 une réunion multilatérale au cours de laquelle il a fait des annonces attendues par plus de cinq millions d’agents publics, après plusieurs mois d’un conflit social aussi profond qu’inédit. 

Les mesures retenues ont tenu compte des revendications portées par la CFDT qui alertaient sur l’impact différencié de l’inflation en fonction des niveaux de revenus des agents. Mais la CFDT alertait aussi sur la nécessité de mobiliser en 2023 une enveloppe supérieure à celle de 2022. De toute évidence, le prisme budgétaire l’a une nouvelle fois emporté au sein du Gouvernement, et ce sont les agents et toute la Fonction publique et leur pouvoir d’achat qui en font les frais.  

Dès le 1er juillet, la valeur du point sera relevée de 1,5 % et le tassement des débuts de carrière des catégories C et B sera légèrement corrigé en attendant le chantier structurel sur les carrières. 

Il faudra attendre l’automne pour qu’une prime exceptionnelle (entre 300 et 800 euros bruts, soit environ de 240 à 720 euros nets) soit distribuée aux agents dont la rémunération brute totale n’excède pas 3 250 euros, et sous réserve d’une délibération dans les collectivités territoriales.

Et ce n’est qu’au 1er janvier 2024 que les agents se verront toutes et tous attribuer cinq points d’indice supplémentaire (un peu plus de vingt euros net/mois). 

Quant à la reconduction de la GIPA (garantie individuelle de pouvoir d’achat), la revalorisation des frais de mission, le relèvement du plafond des remboursements d’abonnements aux transports collectifs, ce sont des mesures positives mais qui ne concerneront qu’une minorité d’agents.

Certes, l’enveloppe globale est la même qu’en 2022, mais sans être augmentée de l’inflation et pour financer des mesures qui n’interviendront pour certaines qu’en 2024.

La CFDT a été entendue sur les types de mesures à mettre en œuvre, mais pas sur les montants qu’elle voulait supérieurs à ceux de 2022. 

La reconnaissance de l’engagement des agents dans leur travail n’est pas à la hauteur, et nous sommes loin du « choc d’attractivité » indispensable pour pourvoir les 60 000 postes vacants.

Avec les agents, c’est encore une fois la qualité du service public qui risque d’être affectée.

En fin de réunion, et après deux suspensions de séance, les organisations syndicales ont obtenu du Ministre l’engagement d’une nouvelle réunion avant l’été où la question de la négociation de la politique salariale sera posée.

La CFDT continuera sans relâche de porter ses propositions pour des parcours professionnels et des rémunérations à la hauteur des enjeux sociaux lors des prochaines semaines qui doivent donner lieu à de nouveaux échanges pour construire un accord de méthode sur les sujets à retenir à l’agenda social.

Paris, le 12 juin 2023

Ci dessous la déclaration liminaire CFDT :

Réformes des retraites : Mobilisation du 7 mars

RDV le 7 mars à 11 h place de bretagne à Rennes

Laurent Berger prévoit « d’autres formes d’action » que des grèves

Comme les autres syndicats, le patron de la CFDT veut mettre « mettre la France à l’arrêt » le 7 mars, mais se défend de tout blocage.

Le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, le 11 février 2023 à Paris. ( AFP / BERTRAND GUAY )

Alors que le projet de réforme des retraites vient de quitter l’Assemblée nationale sans vote et s’apprête à être débattu au Sénat dès la semaine prochaine, les syndicats veulent maintenir la pression. Après une mobilisation en baisse pour la cinquième journée de protestation du 16 février en pleines vacances scolaires, ils misent tout sur la prochaine journée de mobilisation du 7 mars, au cours de laquelle ils veulent « mettre la France à l’arrêt ».

« On veut réussir une grosse opération le 7 mars avec un maximum de salariés et de citoyens dans la rue, mais aussi des actions de sensibilisation pour montrer que cette réforme est injuste », a répété Laurent Berger mardi 21 février sur RFI S’il veut « mettre le pays à l’arrêt », le secrétaire général de la CFDT se défend cependant de tout « blocage ».

Le responsable syndical n’exclut pas le recours à « d’autres formes d’actions » dans deux semaines. « Les secteurs professionnels nous disent qu’ils ne veulent plus de grève par procuration, a-t-il expliqué. C’est d’autres formes d’action qui pourraient être prises pour illustrer la France à l’arrêt et la contestation massive de cette réforme des retraites.  » Parmi ces types d’initiatives « différentes », il cite l’exemple des salariés du bâtiment qui souhaiteraient mettre en place des opérations « pas de grue ».

Face à une réforme deds retraites qu’il juge « déconnectée des réalités du travail », le représentant de la première organisation syndicale de France appelle le gouvernement à faire preuve de responsabilité en écoutant cette contestation. « Le scénario optimiste, c’est que le gouvernement comprenne que cette réforme est partie dans le mauvais sens, qu’il revienne sur l’âge légal de départ », a-t-il martelé.

Rien n’est moins sûr. En déplacement mardi matin à Rungis, le président Emmanuel Macron a défendu sa réforme, s’en remettant au « bon sens » des Français et réitérant qu’il « f(allait) travailler un peu plus longtemps » .

Veuillez trouver ci dessous le préavis de grève pour le 7mars prochain ainsi que le communiqué de presse :

RAPPORT ANNUEL SUR L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES DANS LA FONCTION PUBLIQUE

L’édition 2022 confirme que les écarts de rémunération se réduisent, mais qu’on est encore loin du compte.
En effet, en 2021 sur l’ensemble des 3 versants, le niveau moyen de rémunération des femmes en équivalent temps plein est inférieur de 11,8 % à celui des hommes (2 270 € contre 2 573 €).

Cet écart est en baisse de près d’un point par rapport à 2019 (12,7 %).
Ces chiffres ne prennent pas en compte le temps partiel, qui concerne majoritairement les femmes, accentuant encore les écarts de revenus.

Retrouvez ci-dessous le rapport 2022 au format PDF :

Mobilisation le 10 juin 2022 pouvoir d’achat : Vivre ou survivre ?

Rassemblement le 10 juin à partir de 11h

Devant l’Hôtel de Rennes Métropole (métro Clemenceau)

Nous revendiquons avec vous :

– La revalorisation du chèque déjeuner,

– L’augmentation significative du RIFSEEP

Énergie, carburant, prix alimentaires… tout augmente, sauf les salaires !

Le Ministre de l’Économie nous l’a dit : « le travail doit payer ». Bien ! Faut-il lui faire confiance pour augmenter significativement le traitement des fonctionnaires et des contractuels ? On en doute…

Ce qui paye, c’est une négociation à tous les niveaux, locale et nationale, avec des organisations soutenues par une mobilisation massive des agents de la Fonction Publique et de tous les salariés.

Sans cette mobilisation, il faudra continuer de se serrer la ceinture !

 Lors de nos passages, de nos assemblées générales, les organisations syndicales ont entendu la souffrance des agents. La CFDT, SUD, CGT et CGT / UGICT et l’UNSA ont décidé de se constituer en intersyndicale, de déposer un préavis de grève et d’organiser un

Pouvoir d’achat : La CFDT interpelle le gouvernement une nouvelle fois.

🚨 URGENCE POUVOIR D’ACHAT 🚨

Pour la CFDT une seule urgence : le pouvoir d’achat.

Dès la nomination du ou de là ministre de la Fonction publique, la CFDT l’interpellera pour ouvrir des négociations sur la valeur du point d’indice et la revalorisation des grilles.

Pour en savoir plus, prenez quelques minutes et regardez la vidéo.