fonction publique territoriale

Réforme des retraites : 40 000 manifestants à Rennes ce mardi 7 mars 2023 !

Après une trêve de plus de deux semaines, la sixième journée de la mobilisation contre la réforme des retraites a repris ce mardi 7 mars 2023.

Tête de cortège de l’intersyndicale à Paris ce mardi 7 mars 2023

Les manifestants ont pris le départ esplanade Charles de Gaulle à Rennes vers 11 h 45. Ce circuit a été validé la veille au soir par la préfecture pour des raisons de sécurité. En effet, le circuit a du être réadapté au dernier moment pour contourner la place de Bretagne.

Mardi 7 mars 2023 à Rennes

Le couac du parcours de la manifestation à Rennes

Des représentants de l’intersyndicale se sont retrouvés vers 10 h 30, place de Bretagne à Rennes, d’où les syndicalistes voulaient partir initialement. Mais la préfecture, pour des raisons de sécurité, a préféré que le cortège parte de l’esplanade Charles-de-Gaulle.

Avant la manifestation, le député Nupes de la 8e circonscription d’Ille-et-Vilaine Mickaël Bouloux est venu apporter son soutien à l’intersyndical, réunie place de Bretagne, qui fulmine contre le changement de parcours imposé par le préfet.

dans le cortège à Rennes…

Le dépôt de bus Kéolis bloqué à Rennes

Situé Plaine de Baud à Rennes, le dépôt de bus Keolys est bloqué depuis 4h50. Il y a un feu de palette sur le chemin d’accès et 100 personnes sont présentes « dans une ambiance calme », selon préfecture d’Ille-et-Vilaine.

Des dégradations route de Lorient : le bilan de la préfecture

A la suite du passage des bloqueurs, des dégradations sont à déplorer recense la préfecture : des incendies de containers et de chariots sur la RN 24, un engin élévateur bloquant les deux sens de circulation. Il y a aussi des commerces : une station Total access, la vitrine du restaurant Pizza dell’arte et la devanture d’un magasin de motos Honda (tags) ainsi que le magasin de luminaires Kandella.

Ailleurs en Ille-et-Vilaine

Une manifestation est également prévue ce mardi à Vitré à 17 h. Le cortège partira devant la gare. A Saint-Malo, le rassemblement est fixé à 11 h à la médiathèque à Saint-Malo, 11 h également pour la manif de Dol-de-Bretagne, rendez-vous devant l’Odyssée, et manifestation également à Combourg, à 18 h devant le lycée Chateaubriand.

RAPPORT ANNUEL SUR L’ÉGALITÉ PROFESSIONNELLE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES DANS LA FONCTION PUBLIQUE

L’édition 2022 confirme que les écarts de rémunération se réduisent, mais qu’on est encore loin du compte.
En effet, en 2021 sur l’ensemble des 3 versants, le niveau moyen de rémunération des femmes en équivalent temps plein est inférieur de 11,8 % à celui des hommes (2 270 € contre 2 573 €).

Cet écart est en baisse de près d’un point par rapport à 2019 (12,7 %).
Ces chiffres ne prennent pas en compte le temps partiel, qui concerne majoritairement les femmes, accentuant encore les écarts de revenus.

Retrouvez ci-dessous le rapport 2022 au format PDF :

Hausse du coût de la vie : L’inflation accélère en France à 5,2% sur un an en mai

L’inflation a dépassé la barre symbolique des 5%, selon les estimations publiées mardi par l’Insee.

Un niveau qui n’avait pas été atteint depuis 1985.

ls n’en finissent plus de grimper. Les prix à la consommation ont augmenté de 5,2% sur un an, au mois de mai, selon de premières estimations publiées par l’Insee mardi 31 mai.

Un tel niveau d’inflation n’avait plus été atteint depuis 1985, dernière année au cours de laquelle la barre symbolique des 5% avait été dépassée.

« Concrètement cette hausse veut dire qu’un Français a dû dépenser 5% de plus au mois de mai pour maintenir sa consommation au même niveau », explique l’Insee auprès de Franceinfo. L’Institut national de la statistique et des études économiques précise également que le chiffre de 5,2% est une moyenne qui cache des disparités « assez fortes ».

« La hausse est en réalité beaucoup plus forte pour les ménages qui sont plus dépendants de la voiture. Mais aussi pour les ménages les plus modestes pour lesquels les dépenses alimentaires pèsent plus lourd dans le budget », ajoute l’Insee.

Dans le détail, la hausse du coût de l’énergie est toujours le principal moteur de l’inflation. Tirée par l’envolée des cours du pétrole, l’augmentation des prix de l’énergie a été de 28% sur un an au mois de mai, après avoir atteint 26,5% en avril.

Mais le boom des prix se ressent également plus fortement dans l’alimentaire. La hausse des prix dans l’alimentation a en effet atteint 4,2% au mois de mai, contre 3,8% en avril. « Nous commençons à voir une diffusion de l’inflation qui était principalement cantonnée au départ sur l’énergie et qui commence à toucher les autres secteurs », commente l’Insee.

Source : Franceinfo

Mobilisation le 10 juin 2022 pouvoir d’achat : Vivre ou survivre ?

Rassemblement le 10 juin à partir de 11h

Devant l’Hôtel de Rennes Métropole (métro Clemenceau)

Nous revendiquons avec vous :

– La revalorisation du chèque déjeuner,

– L’augmentation significative du RIFSEEP

Énergie, carburant, prix alimentaires… tout augmente, sauf les salaires !

Le Ministre de l’Économie nous l’a dit : « le travail doit payer ». Bien ! Faut-il lui faire confiance pour augmenter significativement le traitement des fonctionnaires et des contractuels ? On en doute…

Ce qui paye, c’est une négociation à tous les niveaux, locale et nationale, avec des organisations soutenues par une mobilisation massive des agents de la Fonction Publique et de tous les salariés.

Sans cette mobilisation, il faudra continuer de se serrer la ceinture !

 Lors de nos passages, de nos assemblées générales, les organisations syndicales ont entendu la souffrance des agents. La CFDT, SUD, CGT et CGT / UGICT et l’UNSA ont décidé de se constituer en intersyndicale, de déposer un préavis de grève et d’organiser un

Pouvoir d’achat : La CFDT interpelle le gouvernement une nouvelle fois.

🚨 URGENCE POUVOIR D’ACHAT 🚨

Pour la CFDT une seule urgence : le pouvoir d’achat.

Dès la nomination du ou de là ministre de la Fonction publique, la CFDT l’interpellera pour ouvrir des négociations sur la valeur du point d’indice et la revalorisation des grilles.

Pour en savoir plus, prenez quelques minutes et regardez la vidéo.

Salaires : le minimum de traitement passe à l’indice majoré 352 depuis le 1er mai 2022

L’augmentation du SMIC au 1er mai 2022 entraine une aug­men­ta­tion du traite­ment min­i­mum dans la fonc­tion publique. Les grilles indi­ci­aires sont mod­i­fiées en conséquence.

Quelques rap­pels :

  • Le gou­verne­ment a promis un dégel de la valeur du point d’indice pour “cet été”
  • La valeur du point d‘indice brut est de 4,686 €
  • La valeur du point d‘indice net est de 3,719 € (Le “net” cor­re­spond à un salaire indi­cié prenant en compte la retenue Pen­sion (11,10 %) ainsi que les CSG (9,2 %) & CRDS (0,5 %) appliqués sur 98,25 % du salaire brut. Ne sont pas prises en compte les primes (RIF­SEEP, IR, PFR, IAT, NBI, …), ni la RAFP (retraite addi­tion­nelle de la fonc­tion publique), ni l’Indemnité de Rési­dence (1 % et 3 %), ni l’indemnité com­pen­satrice de la hausse de la CSG, ni le prélève­ment de l’impôt à la source (PAS))

Du fait du rat­tra­page du SMIC au 1er mai 2022, l’indice de traite­ment min­i­mum de la Fonc­tion Publique est réé­valué, pas­sant de 343 à 352 (en indices majorés).

Cette mise à jour inter­vient sur les grilles C1, C2 et B1 (min­i­mum de traite­ment = 352)

Les grilles C3 et B2 ainsi que les grilles de caté­gorie A ne sont pas impactées.

Vous noterez l’absur­dité pour les agents de caté­gorie C de la grille C qui com­men­cent à l’indice 352 (min­i­mum de traite­ment) et gag­neront … 2 points au bout de … 9 ans !!

Le minimum de traitement de la fonction publique va augmenter, le 1er mai, d’un peu plus de 42 euros bruts mensuels (33,46 € nets), afin de tenir compte de la hausse du SMIC qui interviendra à la même date.

En conseil des ministres du mercredi 20 avril, le gouvernement a examiné un projet de décret qui prévoit une revalorisation du minimum de traitement dans la fonction publique.

Ce décret, publié au JO du 21-04-22, précise qu’à compter du 1er mai 2022, une progression de 9 points d’indice majoré (de 343 à 352) sera effective, ce qui sous entend que :

  • En valeur brute, le minimum de traitement s’établira à 1.649,48 euros bruts mensuels pour un plein temps, contre 1.607,31 euros bruts mensuels actuellement.
  • En valeur nette (hors primes et indemnités diverses) il sera de 1309,20 euros nets mensuels pour un plein temps, contre 1275,74 euros nets mensuels actuellement : gain 33,46 € nets.

Au mois de mars, la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques avait annoncé que le minimum de traitement dans la fonction publique serait maintenu “quoi qu’il arrive” au-dessus du SMIC.

Il s’agit de tenir compte de la hausse de 2,65% du SMIC au 1er mai prochain, qui portera celui-ci à 10,85 euros bruts par heure et 1.645,58 euros bruts mensuels pour un plein temps. Des montants qui sont fixés par un arrêté paru ce 20 avril au Journal officiel.

Le Code du travail prévoit que lorsque l’indice national des prix à la consommation atteint une hausse d’au moins 2% par rapport à l’indice constaté lors de l’établissement du SMIC immédiatement antérieur, le SMIC est “relevé dans la même proportion à compter du premier jour du mois qui suit la publication de l’indice”.

L’application de cette règle conduit à la hausse du SMIC de 2,65% au 1er mai prochain, qui représente environ 34 euros nets par mois en plus pour les personnes les plus faiblement rémunérées.
Elle avait déjà conduit à une première hausse du SMIC le 1er octobre 2021 (+2,2%) et à une seconde le 1er janvier 2022 (+0,9%).
Dans ces deux cas, le gouvernement avait déjà choisi de relever le minimum de traitement de la fonction publique, préférant cette option à celle du versement d’une indemnité, dite différentielle.

Cette augmentation concernera les rémunérations des agents classés dans les 7 premiers échelons de la catégorie C1, les 3 premiers échelons de la catégorie C2,  ainsi que les 2 premiers échelons de la catégorie B1.
Selon le gouvernement, c’est environ 694.000 agents des 3 fonctions publiques qui vont voir leur rémunération progresser le 1er mai prochain, du fait du relèvement du minimum de traitement.