déconfinement

PLAN de REPRISE d’ACTIVITE

Pendant la période de confinement, une partie des activités seulement étaient tenues d’être réalisées. Le déploiement du télétravail a toutefois permis d’avoir davantage d’activité professionnelle que les seules activités vitales.
À compter du 11 mai, date officielle de déconfinement, toutes les activités possibles à réaliser dans le respect des mesures sanitaires reprendront.
En revanche, toutes les activités ne pourront pas reprendre à compter du 11 mai.
Cette nouvelle rubrique a pour objectif de vous informer sur toutes les décisions et modalités du Plan de reprise d’activité applicable à partir du 11 mai et  des mesures sanitaires à respecter pour reprendre le travail.
Bon nombre de décisions sont soumises aux dispositions nationales qui seront prises dans les jours à venir.
Nous vous informerons au fur et à mesure des décisions de la CEDRE pour  nos collectivités.

PRINCIPES du PLAN de REPRISE d’ACTIVITES

  • Toutes les activités de nos collectivités doivent être analysées. Nous ne sommes plus dans la logique du plan de continuité minimal (PCA) qui visait à ne conserver qu’une minorité d’activités, mais dans la volonté qu’un maximum d’agents puisse reprendre leur activité.
  • La priorité est donnée au télétravail dès lors qu’il est possible.
  • Si le télétravail n’est pas possible, le retour en présentiel dans le respect des consignes sanitaires qui vous ont été communiquées est envisagé.
  • Si ni le télétravail ni le retour en présentiel dans le respect des consignes sanitaires ne sont possibles, l’agent est à domicile sans activité.
    Il reste alors disponible et mobilisable. La collectivité sera susceptible de lui demander d’intervenir sur d’autres missions que ses missions habituelles.

AGENTS EN SANTÉ FRAGILE

Si vous êtes en santé fragile et si ce n’est pas encore fait, contactez le Dr Vantard et informez votre responsable de service. Vous trouverez le contact du docteur Vantard et plus d’informations sur notre FAQ (questions Santé  3 et 4) 

Les principes pour votre reprise d’activité sont les suivants :

  • Pas de retour en présentiel le 11 mai,
  • Si possible, activité habituelle en télétravail,
  • Si ce n’est pas possible, vous êtes susceptible d’être mobilisé pour effectuer des missions différentes de vos missions habituelles en télétravail

CALENDRIER

Les plans de reprise sont réalisés par chaque direction pour une remontée à la DRH et à la CEDRE pour le 30 avril.
Le plan de reprise global, décliné par direction, sera soumis à l’avis du CT et du CHSCT lors d’une instance commune
le 6 mai.
La reprise d’activité est progressive à partir du 11 mai pour s’assurer du respect des mesures sanitaires.

CONSIGNES SANITAIRES  

La priorité est le RESPECT DE LA DISTANCIATION SOCIALE.

 Des aménagements sont possibles en matière :

  • de temps de travail (journée continue afin de limiter les pause déjeuners et les regroupements dans les cafétérias, prise de poste décalée pour limiter les regroupements, par exemple dans des vestiaires)
  • d’organisation du service (travail par roulement, mixte télétravail et présentiel)
  • d’aménagement des espaces (bureaux individuels).

Si cette distanciation n’est pas possible, la collectivité dote les agents en moyens de protection (par exemple, si plusieurs agents doivent travailler autour d’un même plan, ces agents se verront doter de masques qu’ils devront porter pour cette tâche)

Le LAVAGE DES MAINS est indispensable après toute interaction avec du matériel mutualisé (photocopieur, cafetière, poignées de porte, boutons d’ascenseur). À défaut d’un point d’eau à disposition, il faut utiliser du gel hydro-alcoolique

S’il est de la responsabilité de l’employeur de vous informer des gestes barrière à respecter et des équipements de protection à porter, il est de votre responsabilité de les appliquer.

Lors de votre arrivée dans votre service, il vous sera distribué :

  • Les consignes de sécurité sanitaire relatives à votre activité
  • 2 masques en tissu pour vos déplacements domicile/travail
  • Les EPI nécessaire, le cas échéant
DOCUMENTS À TÉLÉCHARGER : FICHES CONSIGNES PAR ACTIVITÉS

Fiche 1 / consignes générales covid applicables à tous les services

Fiche 2 / accueil public

Fiche 3 / accueil d’enfants (écoles/clsh/crèches)

Fiche 4 / travail de bureau sans accueil public

Fiche 5 / réception de courriers /documents papier

Fiche 6 / chantiers et activités extérieures

Fiche 7 / travail en atelier

Fiche 8 / entretien des locaux par des agents spécialisés

Fiche 9 / utilisation des véhicules professionnels

Fiche 10 / agents ehpad

Fiche 11 / agents saad

Fiche 12 /agents ssiad

Fiche 13 / travail en bibliothèque

Déconfinement. Ce que les enfants ne pourront plus faire à l’école à partir du 11 mai

Après le confinement, le visage de l’école va changer. Le retour en classe va s’articuler autour d’un protocole sanitaire détaillé, qui définit les conditions de la vie scolaire au temps du coronavirus. Un document a été rendu public dimanche. Voici ce qui va changer, pour les élèves.

À quoi ressemblera l’école d’après le confinement ? À une semaine du 11 mai, date annoncée du début de la levée des restrictions de déplacement destinées à endiguer la propagation du Covid-19, les conditions de la reprise de la classe se précisent. Celles-ci s’articulent autour d’un « protocole sanitaire détaillé », qui définit conditions de la vie à l’école au temps du coronavirus.

Le document, dont les grandes lignes avaient été dévoilées ces derniers jours, a été publié dimanche par le ministère de l’Éducation nationale, et relayé, notamment, par l’Agence France-Presse. Sa version définitive doit être mise en ligne ce lundi, le 4 mai, sur le site du ministère, selon les informations de France Info . Et pour les élèves, beaucoup de choses vont changer, au moment de retourner en classe. Voici plusieurs gestes du quotidien qu’ils ne pourront plus faire, à l’école.

Ils ne pourront plus s’asseoir les uns à côté des autres

C’est l’une des mesures les plus difficiles à mettre en œuvre, à l’école : le respect des règles de distanciation sociale. Concrètement, il faudra conserver une distance d’au moins un mètre entre chaque personne. Entre les élèves donc, et entre les élèves et les professeurs.

Les salles de classe vont être réorganisées pour permettre de respecter une telle distance entre les tables des élèves et entre celles des élèves et les bureaux des professeurs.


À quoi ressemblera l’école d’après le confinement ? À une semaine du 11 mai, date annoncée du début de la levée des restrictions de déplacement destinées à endiguer la propagation du Covid-19, les conditions de la reprise de la classe se précisent. Celles-ci s’articulent autour d’un « protocole sanitaire détaillé », qui définit conditions de la vie à l’école au temps du coronavirus.

Le document, dont les grandes lignes avaient été dévoilées ces derniers jours, a été publié dimanche par le ministère de l’Éducation nationale, et relayé, notamment, par l’Agence France-Presse. Sa version définitive doit être mise en ligne ce lundi, le 4 mai, sur le site du ministère, selon les informations de France Info . Et pour les élèves, beaucoup de choses vont changer, au moment de retourner en classe. Voici plusieurs gestes du quotidien qu’ils ne pourront plus faire, à l’école.

Ils ne pourront plus s’asseoir les uns à côté des autres

C’est l’une des mesures les plus difficiles à mettre en œuvre, à l’école : le respect des règles de distanciation sociale. Concrètement, il faudra conserver une distance d’au moins un mètre entre chaque personne. Entre les élèves donc, et entre les élèves et les professeurs.

Les salles de classe vont être réorganisées pour permettre de respecter une telle distance entre les tables des élèves et entre celles des élèves et les bureaux des professeurs.Contenus SponsorisésAilleurs sur le WebNouveau en 2020: Auchan s’associe à des installateurs locaux pour isoler votre habitatIsolation à 1€ par AuchanTéléphonie | La plateforme que toutes les entreprises utilisent pour le télétravailOnOff Businesspar Taboola

Conséquence, pendant les cours, une distance d’au moins 4 m², en moyenne, devra être respectée autour de chaque élève : devant lui, derrière lui, à sa droite, à sa gauche. Sauf pour ceux qui sont assis contre un mur ou une fenêtre, par exemple.

Toutes ces mesures vont changer le visage des salles de classe. « À titre d’exemple, une salle de 50m² doit permettre d’accueillir 16 personnes »lit-on dans un « guide relatif à la réouverture et au fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires » , protocole sanitaire réalisé par le ministère de l’Éducation nationale avec le Bureau Veritas le 29 avril.

Pour mémoire, le gouvernement a fixé une limite maximale de 15 élèves par classe.

Et l’arrivée des élèves à l’école comme leur circulation dans les locaux des établissements scolaires vont aussi beaucoup changer, aussi.

Ils ne pourront plus jouer au ballon…

Le protocole est formel : les jeux de contact et de ballon doivent être proscrits. Derrière cette mesure, il y a d’abord, encore une fois, le respect des gestes barrière et de la distanciation sociale. Difficile de conserver une distance d’un mètre pendant un match de football… Autre impératif qui interdit de tels jeux, celui d’éviter les « échanges manuels » d’objets. Sauf si ces mêmes échanges sont « accompagnés de modalités de désinfection après chaque utilisation ». Une nouvelle fois, inimaginable de désinfecter un ballon de basket à chaque fois qu’il change de main…

…ni au toboggan

Autre détail qui se comprend en creux, à la lecture du protocole sanitaire : il va être difficile de jouer avec des installations comme des toboggans. Le document recommande également de proscrire l’utilisation des « structures de jeux dont les surfaces de contact ne peuvent pas être désinfectées ».

Le protocole demande également de « neutraliser l’utilisation des jeux et installations d’extérieurs avec points de contact », ou d’en « assurer une désinfection régulière adaptée ». La porte n’est donc pas totalement fermée.

Un document transmis par une école de l’agglomération de Rennes précise les contours des futures récréations un peu plus clairement : « Récréations échelonnées, uniquement avec les élèves de son groupe classe, jeux, structures, ballons et contacts interdits. »

Ils ne pourront plus s’échanger des crayons ou des jouets

Comme les ballons, les échanges de jouets ou de crayons entre élèves « doivent être évités ou accompagnés de modalités de désinfection après chaque utilisation ». Une autre conséquence de l’obligation de respecter les gestes barrière.

Dans le même esprit, le protocole demande de « privilégier l’utilisation de matériel individuel jetable », un pot de peinture par exemple, ou d’en « assurer une désinfection régulière adaptée ».

Les élèves devront également « utiliser uniquement du matériel individuel et personnel », sauf, une nouvelle fois, à « prévoir des modalités de désinfection adaptées ».

Utiliser les bibliothèques va être compliqué, aussi. Leur fonctionnement devra être adapté « en régulant la manipulation des livres par les élèves ou en prévoyant des modalités de désinfection adaptée ». Sur le document transmis par l’école de la métropole de Rennes, encore, une image de bibliothèque est frappée du logo du sens interdit.

Ils ne pourront plus oublier de se laver les mains

Autre conséquence du respect des gestes barrière : l’obligation de se laver très régulièrement les mains. Les élèves devront les nettoyer, « a minima » précise encore le protocole, à l’arrivée à l’école, avant de rentrer en classe, avant et après chaque repas, avant et après être allé aux toilettes, après s’être mouché, avoir toussé, éternué, le soir avant de rentrer chez eux, et quand ils regagnent leur domicile.

La restauration scolaire va d’ailleurs, elle aussi, changer de visage : le respect des mesures de distanciation scolaire devra s’appliquer au réfectoire, et donc dans les files d’attente comme pendant le déjeuner.

Les tables et les chaises devront être désinfectées après chaque passage, la distribution des repas devra être adaptée. Et s’il est impossible de respecter toutes ces mesures dans les réfectoires, « la restauration pourra se faire en salle de classe sous la surveillance d’un adulte et sous forme de plateaux ou de paniers repas, dans le respect des règles d’hygiène et du respect de la chaîne du froid ».

Télétravail après le 11 mai : stop ou encore ?

Par Séverine Martel, avocate associée et Fernando Teixeira, avocat au sein de l’équipe Droit Social, Reed Smith LLP, bureau de Paris

Le Gouvernement n’a pris aucune mesure particulière en matière de télétravail depuis le début de la crise sanitaire estimant que l’actuel arsenal législatif était suffisant pour mettre en place, dans l’urgence et à grande échelle, une telle organisation. Bien que le télétravail régulier ou occasionnel n’était jusqu’alors utilisé que par une petite minorité de cadres, les entreprises ont su rapidement et plutôt efficacement ouvrir cette modalité à un plus large public. Pourtant de nombreuses questions restent en suspens.

Le 11 mai signe-t-il la fin du télétravail imposé ?

Étant tenu par une obligation de sécurité de moyens renforcée, l’employeur pourra, à notre sens, continuer à s’appuyer sur l’article L. 1222-11 du Code du Travail pour imposer la poursuite du télétravail. Ce Texte permet qu’en cas de circonstances exceptionnelles, notamment de menace d’épidémie, le télétravail puisse être mis en œuvre sans autorisation préalable du salarié afin de permettre la continuité de l’activité de l’entreprise et la protection des salariés.

La menace représentée par le Covid-19 ne s’éteindra, en effet, malheureusement pas avec le déconfinement ou même avec la fin de l’état d’urgence sanitaire prévu le 24 mai prochain. Peut-être serait-il judicieux que le législateur modifie l’article L. 1222-11 en prévoyant soit une durée maximale pendant laquelle la mise en place unilatérale du télétravail est possible en cas de circonstances exceptionnelles, soit une clarification de la notion de menace d’épidémie ? À défaut d’intervention législative, il devrait être indiqué dans le guide de reprise d’activité édité par le ministère du Travail à paraitre que le télétravail peut être mis en place unilatéralement jusqu’à une date où le Gouvernement estime que la menace d’épidémie a disparu.

Le cas des salariés protégés est plus complexe car la modification de leurs conditions de travail est subordonnée à leur accord. Bien qu’il ne semble pas qu’il y ait eu le moindre contentieux à ce sujet jusqu’à présent, le législateur pourrait à l’instar de ce qui a été fait pour l’activité partielle confirmer que leur accord n’est pas nécessaire dès lors que l’ensemble des salariés de leur service sont concernés par le télétravail.

Dans le cadre du déconfinement, les employeurs devront, en tout état de cause, mettre à jour avec le concours des élus et de la médecine du travail le document unique d’évaluation des risques professionnels pour identifier les mesures d’adaptation des postes de travail telles que le télétravail permettant de réduire les risques de contamination. Parallèlement, ils sont fortement incités à mettre en place (ou à amender le Texte existant) un accord collectif ou une charte sur le télétravail précisant les modalités d’organisation du télétravail pour les salariés durant la crise sanitaire (ex : durée prévisionnelle du télétravail, conditions de prise en charge des frais liés au télétravail, problématique des troubles musculosquelettiques etc.).

La prise en charge par l’employeur des frais liés au télétravail imposé. Une obligation ?

Avant l’entrée en vigueur de l’ordonnance n° 2017-1387 du 22 septembre 2017, l’article L. 1222-10 du Code du Travail prévoyait expressément que l’employeur devait prendre en charge les coûts découlant du télétravail. Bien que cette obligation ait été formellement supprimée du Code du Travail, les employeurs restent malgré tout tenus de prendre en charge ces frais en application du principe général dégagé par la Jurisprudence selon lequel l’employeur est tenu de rembourser les frais professionnels engagés par le salarié.
Aucune dérogation n’est prévue en cas de télétravail imposé. Cette obligation s’applique aussi bien pendant la période de confinement que post-confinement à l’égard tant des télétravailleurs réguliers qu’occasionnels.

Les employeurs ont 3 possibilités : soit prendre en charge directement les frais, soit rembourser le salarié « au réel » sur présentation des justificatifs ou enfin lui verser une allocation forfaitaire. L’URSSAF a publié en début d’année sur son site une note aménageant la règle de la production systématique de justificatifs permettant d’établir la réalité des frais avancés par le salarié dans le cadre du télétravail. Une allocation forfaitaire peut ainsi être allouée au salarié dans la limite de 10 euros par mois pour une journée de travail par semaine en télétravail (soit une limite maximale de 50 euros pour un télétravailleur à temps plein).

Si aucune disposition portant sur la prise en charge des frais liés au télétravail ne figure dans l’accord d’entreprise ou la charte mettant en place cette organisation ou à défaut dans le contrat de travail, il est recommandé aux employeurs de s’emparer rapidement de ce sujet pour déterminer ces modalités et ainsi couper court à d’éventuelles réclamations futures.

Quid de l’indemnité d’occupation du domicile ?

La Cour de cassation impose à l’employeur de verser une indemnité d’occupation à titre professionnel du domicile au salarié qui accède à sa demande de travailler depuis son domicile. Cette indemnité a pour vocation de compenser l’immixtion dans sa vie privée que constitue la mise en place du télétravail.
Le salarié à qu’il a été demandé de télétravailler pour la première fois durant le confinement pourrait ainsi théoriquement solliciter le versement de cette indemnité dont le montant varie souvent en pratique entre 50 et 100 euros par mois. L’enjeu financier ne serait pas neutre au vu des millions de télétravailleurs durant le confinement.

Toutefois, les circonstances actuelles sont bien différentes de celles des affaires jugées par la Cour de cassation. Dans le cadre de la crise actuelle, l’employeur n’a eu d’autre choix que d’imposer à ceux pour qui cela était possible le télétravail. Ce n’est pas un choix délibéré d’organisation du travail de l’employeur qui est à l’origine du télétravail lequel n’est motivé que par la menace épidémique. À aucun moment donc, l’employeur n’a entendu priver le salarié d’accéder à son bureau et s’immiscer dans sa vie privée. De sorte que l’indemnité d’occupation du domicile ne devrait, selon nous, pas être versée aux millions de nouveaux télétravailleurs.

Dans son questions-réponses sur le télétravail, le ministère du Travail a entretenu le doute sur ce sujet. Il est probable qu’il a surtout opéré une confusion entre le droit à l’indemnité d’occupation du domicile et le droit au remboursement des frais liés au télétravail dont les objets sont différents. D’ailleurs, le passage controversé a été judicieusement effacé il y a quelques jours. À suivre donc…

Bretagne : les dates de retour dans les écoles sont connues

Le recteur de l’académie de Rennes a écrit aux directeurs d’école ce jeudi 30 avril afin de leur donner des consignes sur la reprise des enseignements. Elle sera progressive à partir du 11 mai et par petits groupes.

Le courrier est arrivé dans la soirée. Ce jeudi 30 avril, les directeurs d’école de l’académie de Rennes ont reçu une lettre du recteur Emmanuel Ethis leur indiquant les consignes sur la reprise d’activité dans les établissements du premier dégré. Nous avons pu consulter ce courrier.

Une pré-rentrée le 11 mai pour les enseignants

Le recteur confirme que le enfants ne retourneront pas à l’école dès le 11 mai. Cette journée sera consacrée aux enseignants qui effectueront leur pré-rentrée. Ils prendront connaissance des consignes sanitaires. Une infirmière scolaire sera présente dans certains établissements. Des échanges sont prévus tout au long de la semaine. Ce lundi 11 mai sera aussi l’occasion de faire le point sur les besoins des élèves.

Les élèves ne retourneront pas à l’école tous en même temps. Les enfants de grande section, les CP et les CM2 rentreront le mardi 12 mai. Les élèves de petite, moyenne section, les CE1, CE2 et CM1 reviendront en classe le jeudi 14 mai. Le recteur précise que ce calendrier pourra être adapté localement.

Pas plus de 10 à 15 élèves par classe selon les niveaux

Comme annoncé par le ministre de l’Education nationale, les classes ne seront pas complètes. Pas plus de 15 élèves en école primaire et pas plus de 10 en école maternelle. Lorsque ces seuils ne pourront pas être respectés, il y aura une alternance entre jours de classe et jours de travail à la maison. « Les enseignants devront donc prescrire aux élèves des activités à mettre en oeuvre à la maison, » précise le recteur.

Les parents ne sont pas contraints d’envoyer leur(s) enfants à l’école. « Il est préférable que ce choix puisse s’exprimer sur l’ensemble de la période allant de la date de reprise à la fin de l’année scolaire, »  indique Emmanuel Ethis. Les parents sont donc invités à respecter leur décision jusqu’au début des vacances scolaires. Les directeurs d’école vont devoir mener une enquête auprès des parents. Les résultats devront être connus pour le mercredi 6 mai. Une continuité pédagogique sera assurée pour les élèves qui resteront chez eux.

CARTE – Déconfinement et vélo : Rennes dévoile ses aménagements

Comme Paris, Grenoble, Montpellier et d’autres villes dans le monde, Rennes a choisi d’inciter ses habitants à utiliser leur vélo à l’issue du confinement. Des aménagements vont être réalisés dans la ville dans les prochains jours.

Comme nous l’avions déjà évoqué, la ville de Rennes souhaite favoriser l’usage du vélo lorsque le déconfinement sera venu. En plus d’être bon pour la santé, ce moyen de transport permet de respecter les règles de distanciation sociale. D’autres villes en France et dans le monde ont d’ailleurs annoncé leur volonté de créer des pistes cyclables provisoires. Certaines sont déjà passées à l’action.

Ce jeudi 30 avril, la ville de Rennes dévoile les aménagements qui vont être dans les prochains jours. « Ils visent essentiellement à donner plus de places aux cyclistes, à améliorer les conditions de circulation et sécuriser les déplacements, » indique la ville dans un communiqué. Un marquage jaune va être réalisé au sol et dans certains cas, de petites balises pourraient être installées.

https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1s4tDAoXixJ5tD4pCIgCLofiWKHQ5Qqjq&hl=fr&ll=48.11101066664364%2C-1.6816913691975515&z=15

  • Rue de l’Hôtel-Dieu et rue Lesage

Aménagement d’une piste cyclable côté sud (sur chaussée mais séparée de la circulation automobile par des balises). Ce nouvel aménagement permet la continuité cyclable dans le sens Villejean-Beaulieu. La mise en service est prévue le mardi 5 mai (sous réserve des conditions météorologiques).

  • Boulevard de la Tour d’Auvergne (entre la place de Bretagne et la rue de l’Arsenal) 

Les pistes cyclables, situées actuellement sur les trottoirs des deux côtés du boulevard, vont être repositionnées sur la chaussée (avec séparation de la circulation automobile par des balises), sur l’une des deux files de circulation existantes, afin de respecter  les mesures de distanciation sociale pour les piétons comme pour les cyclistes. Mise en service prévue le lundi 11 mai (sous réserve des conditions météorologiques).

  • Rue Saint-Hélier (approche carrefour Laennec)

Élargissement de la bande cyclable existante dans le sens ouest-est. Cette modification vise à améliorer la distanciation sociale entre les cyclistes en approche du carrefour à feux boulevard René Laënnec. Mise en service prévue le lundi 4 mai (sous réserve des conditions météorologiques).

  • Pont Saint-Hélier

Les pistes cyclables, situées actuellement sur les trottoirs des deux côtés du pont, vont être repositionnées sur la chaussée (avec séparation de la circulation automobile par des balises), sur l’une des deux files de circulation existantes, permettant le respect de la distanciation sociale pour les piétons et cyclistes. Objectif de mise en service sur la deuxième quinzaine du mois de mai.

  • Boulevard de la Liberté (nord)

Aménagement d’une piste cyclable sur le côté Nord entre la rue de Nemours et la rue Poullain-Duparc (sur chaussée mais séparée de la circulation automobile par des balises). Ce nouvel aménagement permet la continuité cyclable dans le sens avenue Janvier > Place de Bretagne. Mise en service prévue le lundi 11 mai (sous réserve des conditions météorologiques). L’aménagement d’une piste cyclable sur le côté sud du boulevard (dans le sens Place de Bretagne > avenue Janvier) est à l’étude.

  • Quais nord de la Vilaine

Aménagement à l’étude pour une mise en place rapide d’une piste temporaire entre le pont Pasteur et la place de Bretagne.

Ces premiers aménagements feront l’objet d’une évaluation et pourront être adaptés, prévient la ville. Les riverains vont être informés de ces modifications. L’association de promotion du vélo « Rayons d’action » salue l’action menée par la ville même si elle aurait souhaité un peu plus de cohérence dans l’élaboration du plan de circulation. « Il y a une bonne mesure avec la fin de voitures sur le quai Chateaubriand, mais pour le reste nous avons le sentiment qu’il s’agit de mesurettes, » confieFlorian Le Villain, vice-président de l’association.

Reprise dans les écoles, contribution des plus riches, dialogue social… Le « 8h30 franceinfo » de Laurent Berger, le secrétaire général de la CFDT

En pleine crise de coronavirus, à l’occasion du 1er-Mai, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, est revenu notamment sur la question de la contribution des plus riches, de la rentrée dans les écoles et de la question du déconfinement dans les entreprises.

« Il y a besoin d’une reprise économique, on ne va pas se raconter d’histoires les uns et les autres, (…) mais elle ne peut pas se faire à n’importe quelles conditions« , déclare le secrétaire général de la CFDT Laurent vendredi 1er mai sur franceinfo. Pour lui, la reprise « ne peut pas se faire sans avoir d’abord en tête que, la priorité des priorités, c’est la santé des salariés ». « Il faut revoir le process de production, il faut revoir les gestes professionnels et donc ça prend du temps et ça doit être fait avec les salariés eux-mêmes et leurs représentants. »

interview complète en cliquant sur ce lien :

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/reprise-dans-les-ecoles-contribution-des-plus-riches-dialogue-social-le-8h30-franceinfo-de-laurent-berger-le-secretaire-general-de-la-cfdt_3920193.html

Par ailleurs, alors que le coronavirus Covid-19 est reconnu comme maladie professionnelle uniquement pour les soignants, le secrétaire général de la CFDT demande « la création d’un fonds mutualisé qui permette de prendre en compte les travailleurs qui ont été victimes de ce virus. » 

Sur une éventuelle augmentation à venir de la durée du travail, Laurent Berger ne s’économise pas pour dénoncer un débat « anachronique » et « indécent ». « Porter le débat aujourd’hui sur l’augmentation de la durée du travail alors que malheureusement des centaines de milliers de personnes vont sans doute perdre leur emploi du fait de ce virus, me paraît totalement anachronique, et même indécent », estime-t-il.

« Il faut annuler la réforme de l’assurance-chômage »

Il estime par ailleurs qu’il « faut annuler » la réforme de l’assurance chômage et ne veut pas « se remettre sur la figure » sur la réforme des retraites après le déconfinement.« La réforme de l’assurance chômage, dès le départ, la CFDT a été extrêmement claire, était profondément injuste, insiste Laurent Berger.Elle n’est plus adaptée du tout à la situation qu’on est en train de traverser. Évidemment qu’il faut annuler cette réforme et revenir aux règles antérieures. (…) Cette réforme, elle est finie. De notre point de vue, il faudrait que le gouvernement la retire ».

Alors que la France et l’Europe traverse une grave crise économique résultant du confinement pour enrayer la propagation du coronavirus Covid-19, il appelle à une contribution plus forte des plus hauts revenus. « On ne pourra pas, prévient Laurent Berger, imposer plus le travail et la consommation parce qu’on a une double crise, la crise de l’offre et la crise de la demande. Mais je crois que demain, il faudra une participation plus forte des plus hauts revenus ». 

Laurent Berger appelle aussi à « une politique européenne et une politique aussi de relance à travers, pourquoi pas, un grand emprunt », car augmenter la contribution de plus riches à l’impôt « ne suffira pas avec la dette qu’on a creusée ».