COVID19

« Nous sommes opposés au passe sanitaire tel qu’il est » (Jacques Lager, nouveau secrétaire général d’Interco CFDT)

« Nous sommes clairement en faveur de la vaccination, mais nous sommes opposés au passe sanitaire tel qu’il est », affirme Jacques Lager, le nouveau secrétaire général de la fédération Interco CFDT, le 23 août 2021, dans une interview à AEF info, à propos de la mise en œuvre de la loi de gestion de la sortie de la crise sanitaire (1). « La menace de la sanction n’est pas le moyen le plus efficace de convaincre » les agents territoriaux. Interrogé sur la réforme à venir de la protection sociale complémentaire, il rappelle que la CFDT est favorable au conventionnement et à l’adhésion obligatoire des personnels aux contrats collectifs proposés par leur employeur.

Pour Jacques Lager, le nouveau secrétaire général de la fédération Interco CFDT, l’exécutif aurait dû prendre le temps de consulter les syndicats avant d’étendre le passe sanitaire Droits réservés – DR – CFDT

AEF info : La loi du 5 août 2021 a rendu obligatoire le passe sanitaire pour les soignants dès le 9 août. Il sera étendu le 30 août aux agents de la culture et du sport (musées, bibliothèques, gymnases…) (lire sur AEF info). Soutenez-vous cette mesure mise en place par le gouvernement pour faire face à la 4e vague de coronavirus ?

Jacques Lager : Nous sommes clairement en faveur de la vaccination car elle a fait ses preuves, mais nous sommes opposés au passe sanitaire tel qu’il est. Le gouvernement aurait dû prendre le temps de consulter les syndicats avant de présenter son projet de loi et le faire adopter en quelques semaines à peine. La menace de la sanction n’est pas le moyen le plus efficace de convaincre les agents réticents de se faire vacciner, en particulier ceux qui étaient en première ou deuxième ligne pendant le confinement. N’oublions pas que ce sont eux qui ont permis de maintenir les services publics depuis le déclenchement de la crise.

« Les employeurs territoriaux doivent privilégier l’écoute et la pédagogie, en accompagnant au maximum les personnels dans leur démarche de test ou de vaccination. »

Les employeurs territoriaux doivent privilégier l’écoute et la pédagogie, en accompagnant au maximum les personnels dans leur démarche de test ou de vaccination. C’est le seul moyen de faire accepter le dispositif.

En outre, la question du contrôle des usagers par les personnels pose de vraies difficultés dans certains lieux, comme les bibliothèques. Les bibliothécaires estiment que ce n’est pas leur rôle de contrôler les usagers et certains ont décidé de se mettre en grève comme à Grenoble.

AEF info : Les décrets d’application de l’ordonnance du 17 février 2021 sur la protection sociale complémentaire sont en cours de discussion entre les employeurs et le ministère de la Fonction publique (lire sur AEF info). Quelles sont les attentes d’Interco CFDT sur le sujet ?

Jacques Lager : Nous revendiquons une équité entre agents, quel que soit leur lieu d’exercice sur le territoire. Le principe de libre administration des collectivités locales appliqué aux ressources humaines nous paraît dommageable. Certaines petites villes proposent déjà de financer la couverture santé ou prévoyance de leurs agents, tandis que des métropoles ou départements ne le font pas. Cela montre bien que la PSC ne dépend pas de la taille de la collectivité, mais résulte d’un choix politique.

Par ailleurs, nous défendons la mise en place de conventions de participation sur la PSC entre les collectivités et les mutuelles ou les sociétés d’assurance. L’adhésion obligatoire des agents sur les risques santé et prévoyance nous paraît également être la meilleure solution pour obtenir des tarifs avantageux et couvrir au mieux les personnels.

AEF info : La CFDT a signé l’accord national du 13 juillet 2021 sur le télétravail. Où en sont les collectivités en matière de déploiement de ce mode d’organisation du travail ?

« Nous serons vigilants sur le maintien des temps collectifs.

Jacques Lager : Les situations sont très disparates d’un territoire à l’autre. Nous espérons que cet accord permettra au maximum d’agents qui le souhaitent de télétravailler, sans que cette décision soit soumise à l’arbitraire de leur employeur. Toutes les collectivités doivent réfléchir aux activités qui sont télétravaillables. Or, certains encadrants et élus locaux sont encore réticents vis-à-vis de cette forme d’organisation du travail. Il y a un besoin urgent de mieux former les cadres au management à distance, qui est fondé sur la confiance. Les concours actuels n’évaluent malheureusement pas les qualités liées à l’encadrement des agents.

Nous serons aussi vigilants sur le maintien des temps collectifs pour préserver la cohésion des équipes. La visioconférence ne remplace pas tout ! Il est quasi impossible de monter des projets à plusieurs à distance. S’agissant de frais de télétravail, le gouvernement invoque là aussi la libre administration des collectivités pour ne pas rendre obligatoire leur remboursement. Nous le déplorons car, pour nous, ce type de mesure doit être décidé au niveau national.

AEF info : Dans un an et demi auront lieu les élections professionnelles dans toutes les administrations. Comment comptez-vous convaincre les agents territoriaux de voter pour votre syndicat ?

Jacques Lager : Une des forces de la CFDT est sa capacité à élaborer des propositions. Pour nous, négocier au maximum avec les « patrons » est indispensable pour obtenir des améliorations dans le quotidien des agents. Nous ne sommes pas dans la co-gestion. Quand une décision est prise par une collectivité, nous voulons que cela se passe le mieux possible.

Contrairement à ce que certains pensent, nous croyons au rapport de force, tant qu’il est jouable. Dire non à tout et pratiquer la politique de la chaise vide sans apporter de propositions ne fonctionne pas. Plus largement, nous ne sommes pas corporatistes, donc nous souhaitons être présents dans le maximum de collectivités et représenter le maximum de métiers.

(1) Jacques Lager a succédé à Claire le Calonnec comme secrétaire général d’Interco CFDT lors du congrès de Dijon organisé en juin 2021 (lire sur AEF info). Il était depuis quatre ans secrétaire national de la fédération en charge de l’organisation interne et du secteur de l’eau et de l’assainissement. Ingrid Clément, assistante sociale au département de l’Aube, a, elle, été nommée secrétaire générale adjointe.

Vaccination et passe sanitaire, le dialogue social ne doit pas être une option

Téléchargez ci dessous au format PDF le communiqué de presse de notre SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA FÉDÉRATION INTERCO CFDT à propos de la vaccination ainsi que sur le pass sanitaire :

Covid-19 : ni relâchement ni durcissement des mesures sanitaires en France

Dans sa conférence de presse hebdomadaire du 18 février 2021, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé l’allongement à 10 jours de la durée de l’isolement pour les personnes testées positives au covid-19. Ce qu’il faut savoir, aujourd’hui, sur l’épidémie.

« L’heure n’est pas au relâchement ». Dans sa conférence de presse du jeudi, Olivier Véran n’a pas laissé d’illusions à ceux qui auraient pu espérer « voir le bout du tunnel »  à court terme : le pays n’est « jamais sorti de la deuxième vague », a-t-il ajouté. Ce que confirment, chaque jour, les chiffres. Alors que le gouvernement aurait considéré comme une réelle sortie de cette deuxième vague le fait de tomber sous les 5 000 contaminations par jour, les chiffres sont toujours quatre à cinq fois supérieurs (22 501 cas supplémentaires hier, par exemple). Souvent adepte des formules chocs pour rappeler la gravité de l’épidémie, le ministre de la Santé en a livré une nouvelle, hier : « Chaque semaine, le covid-19 fait autant de victimes que les accidents de la route en font en une année. » 

Les variants progressent toujours

Dans ces conditions, il semble au gouvernement hors de question d’envisager un « relâchement »  des mesures sanitaires à court terme – malgré la lassitude et les interrogations, qui gagnent même une partie de la majorité, puisqu’hier, un groupe de députés de La République en marche a protesté, dans une lettre ouverte au Premier ministre, contre les « 300 jours de régime d’exception »  que connaît le pays et « l’extension quasi-illimitée des prérogatives de la puissance publique et la réduction drastique des libertés fondamentales ».

Le ministre de la Santé a également donné de nouveaux chiffres sur l’évolution des variants : le variant détecté en Grande-Bretagne représente aujourd’hui plus d’un tiers (36 %) des cas de covid-19 en France, et ceux repérés en Afrique du sud et au Brésil, 5 %. La situation reste particulièrement tendue en Moselle et autour de Dunkerque ; le ministre a également évoqué la situation à Nice, « particulièrement inquiétante ».
Le taux d’incidence dans la ville azuréenne (541 cas pour 100 000 habitants) est trois fois supérieur à la moyenne nationale et les services hospitaliers sont saturés.

Allongement de la quarantaine et jour de carence

Olivier Véran a fait deux annonces jeudi dernier :

la première est l’allongement à 10 jours de la période d’isolement pour tous les patients testés positifs. Rappelons que cette durée a souvent varié depuis un an que le pays vit sous la menace du covid-19 : de quatorze jours, d’abord, elle est repassée à sept jours, avant de repasser à quatorze à l’automne, puis de nouveaux à sept. Début février, le gouvernement avait annoncé un passage à dix jours uniquement pour les patients infectés par les variants repérés en Afrique du sud et au Brésil. Désormais, « par précaution », la quarantaine est fixée à dix jours pour tous les cas positifs (mais pas pour les cas contacts, qui restent à sept jours). Les autorités sanitaires font en effet état de « certaines études scientifiques »  selon lesquelles les variants provoqueraient « une durée de contagiosité plus longue »  que les cas classiques. 
Deuxième annonce du ministre : le dispositif d’arrêt de travail « automatique »  sur simple déclaration sur le site de l’Assurance maladie, sans jour de carence, est prolongé jusqu’au 1er juin. Attention, rappelons que ce dispositif est subordonné à la réalisation dans les 48 heures d’un test positif, faute de quoi, l’arrêt de travail est requalifié en absence injustifiée.

Festivals, sports : un peu d’espoir

Petite note positive annoncée hier : il a été confirmé que le gouvernement autorisera cet été au moins certains festivals.
La nouvelle a été révélée au sortir d’une réunion entre la ministre de la Culture et le Syndicat des musiques actuelles. Deux conditions devront toutefois être respectées : une jauge maximale de 5 000 spectateurs présents en même temps ; et des spectateurs assis, en respectant une distance de sécurité entre chaque siège.
Si cette annonce représente une bonne nouvelle pour certains festivals – de musique classique ou de théâtre, par exemple – elle signifie en revanche la très probable annulation des grands festivals de rock ou de musiques actuelles, comme le Hell Fest ou les Eurockéennes de Belfort. Le festival des Vieilles Charrues à Carhaix (Finistère), qui avait accueilli 270 000 spectateurs en 2019, ne jette toutefois par l’éponge : « On s’adaptera », a déclaré jeudi son directeur, Jérôme Tréhorel. 

À noter également : la ministre chargée des Sports, Roxana Maracineanu, a annoncé ce 19 févier qu’elle allait rencontrer les acteurs de certains clubs dans trois disciplines (football, basket et rugby) pour discuter « d’expérimentations possibles »  de reprise dans les stades ou les enceintes sportives. « Sur des protocoles sérieux et précis, on va pouvoir étudier la possibilité de reprendre », de façon « validée par les préfectures et l’ARS ». 

Vaccination des 50-34 ans

D’autres annonces ont été faites hier, sur le terrain de la vaccination cette fois.
Alors que le cap du million de personnes ayant reçu une deuxième dose a été passé hier (2,4 millions ont reçu la première), le « Monsieur vaccination »  du gouvernement, Alain Fischer, a annoncé que les 65-74 ans commenceraient à être massivement vaccinés « début avril », au moment où le vaccin Johnson&Johnson sera autorisé. 

Laurent Pietraszewski, secrétaire d’État chargé notamment de la santé au travail, a annoncé quant à lui, hier soir, que la vaccination dans les services de santé au travail pourrait être autorisée à partir de la fin du mois (vaccin AstraZeneca).
Elles concerneraient les personnes de 50 à 64 ans atteintes de comorbidités. Ce public pourra également être vacciné chez les médecins généralistes – du moins ceux qui se sont portés volontaires pour cela. Ils sont à ce jour environ 30 000, a précisé jeudi Olivier Véran.

Prévisions pessimistes

Reste que personne ne sait réellement, à ce jour, de quoi sera fait l’avenir à court terme : l’épidémie va-t-elle se maintenir au niveau actuel, très élevé mais encore gérable pour le système de santé, ou va-t-elle connaître une nouvelle explosion due aux variants ?
Cette deuxième hypothèse est hélas celle que privilégie l’Inserm, dont une étude publiée il y a deux jours n’incite pas à l’optimisme : alors que les chiffres se sont stabilisés, ces dernières semaines, autour de 9 000 hospitalisations par semaine, l’Inserm prévoit que ce chiffre pourrait grimper à 15 000 début mars, et « plus de 25 000 »  vers le 20 mars, ce qui serait supérieur aux chiffres de la deuxième vague de cet automne.
 
Cette hypothèse est également celle que redoute la Direction générale de la santé (DGS), puisqu’elle a diffusé, il y a trois jours, une note dans laquelle elle dit craindre, à moyen terme, « un niveau de saturation homogène de l’offre de soins pour la prise en charge des patients covid mais également non covid sur l’ensemble du territoire ». 

Source : Maireinfo.com

CFDT : Message important pour nous joindre :

Comme vous le savez tous, le COVID-19 deuxième confinement, nous impose une prudence maximale comme en mars.

C’est pourquoi, nous ne pourrons pas assurer une permanence physique au local CFDT, et ce, jusqu’à nouvel ordre.

Vous pouvez néanmoins toujours nous contacter par mail cfdt@rennesmetropole.fr

Ou plus directement sur nos mails et/ou lignes directes :

Josiane Denoual
Secrétaire de section CFDT / élue CT / CAP A / Référente DIAP, DEE
cfdt-j.denoual@rennesmetropole.fr
06 28 52 01 91


Hervé Hamon 

Secrétaire adjoint section CFDT / élu CT
Référents sites Dupont des Loges et
HRM
cfdt-h.hamon@rennesmetropole.fr
06 30 66 61 59


Régine Marchand
Secrétaire adjointe section CFDT / mandatée CHSCT / élue CASDEC / Référente DEE, DRH, Dpag, DPMDP, DMA cuisine centrale
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Violaine Poubanne  Secrétaire adjointe section CFDT / élue CT / CAP B
Référente services culturels, crèches :
cfdt-v.poubanne@rennesmetropole.fr
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Gwenaël Runigo  Secrétaire adjoint section CFDT/ élu CAP C et CASDEC / Référent services techniques  cfdt-r.runigo@rennesmetropole.fr  06 28 52 03 15

Raphaël de Cortès  élu CT et CAP C / Référent services techniques
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Isabelle Milet  élue CT
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Alison De Rosa  élue CT
Référente Dpag et crèches
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SAAD et SSIAD: LAVAGE DES BLOUSES

Téléchargez ci dessous notre Tract au format PDF :

Depuis de nombreuses années, les agents et la CFDT réclament la prise en charge par l’employeur du lavage des vêtements de travail pour les agents du SAAD  et du SSIAD à l’identique de ce qui se fait déjà dans d’autres services.

Nous avons été entendus et nous vous informons qu’un groupe de travail est actuellement en cours.

La CFDT a bien conscience des difficultés que pourront rencontrer les agents pour déposer et récupérer leurs tenues.

C’est pourquoi, la CFDT demande :

  • Que des solutions soient trouvées pour résoudre le problème des déplacements.
  • L’attribution d’une blouse par jour.
  • Que la lessive utilisée soit écologique et hypo allergénique.

Situation actuelle :

  • 2 blouses par agents et possibilité d’avoir des blouses en plus dans la réserve au bureau (stock limité)
  • Lavage effectué par  l’agent sur son temps personnel
  • Lessive, eau, électricité et repassage à la charge de l’agent
  • Blouse mélangée au linge de maison ou lavée seule (pas économique)
  • Crise du COVID ou autres pathologies : transfert microbes entre lieu de travail et chez vous (risque de contamination)
  • Lieu de travail : milieu parfois insalubre (risque de contamination avec votre habitation personnelle)

À titre d’information, Les EPI (équipements de protection individuelle) gants, chaussures de sécurité et les blouses et depuis la COVID-19, les masques et le gel hydro alcoolique sont obligatoirement fournis par l’employeur.

Aussi l’employeur doit fournir et entretenir les EPI

La CFDT a besoin de vos retours par mail ou courrier interne

(CFDT 8 place de Torigné 35200 Rennes)

Vos déléguées CFDT / DPAg

Alison de Rosa Aide à domicile

06 28 11 70 04  cfdt-a.derosa@rennesmetropole.fr

Anicia Blot Aide à domicile  cfdt-a.blot@rennesmetropole.fr

Isabelle Milet Aide-soignante

06 28 52 02 56  cfdt-i.milet@rennesmetropole.fr

RIFSEEP Médico Social et Renforts COVID-19 dans les EHPAD

Mieux rémunérer les métiers Médico-Sociaux


La crise COVID-19 a révélé à la fois l’utilité et les conditions de travail dégradées des métiers médico-sociaux.

La prime grand âge puis les négociations du Ségur ont permis une meilleure reconnaissance de ces métiers. Nous ne savons pas encore comment et quand ces mesures seront appliquées à la Fonction Publique Territoriale.

La CFDT demande une transposition dans la fonction publique territoriale,
notamment pour le passage en catégorie B des auxiliaires de puériculture et aides-soignantes.

Du côté de notre employeur, nous demandons que le décret paru en février dernier qui permet l’application du RIFSEEP, soit utilisé comme un vrai levier pour reconnaitre significativement ces métiers et atténuer les difficultés de recrutement propres aux EHPAD.

Renforts COVID-19 : Pour des primes harmonisées

Pendant la période de confinement, de nombreux collègues sont venus soutenir les agents dans les services en première ligne. La solidarité et l’entraide étaient la motivation première des agents redéployés.

Pour autant, leur rythme de travail a souvent été bousculé et dans les EHPAD, certains ont été amenés à travailler les dimanches et jours fériés.