L’heure de la rentrée est arrivée et les nouveaux élus politiques de nos collectivités prennent leurs fonctions. Nos instances sont partiellement renouvelées et la poursuite des chantiers engagés ou à venir est à l’ordre du jour.
La CFDT souhaite que les élus, dans les instances mais aussi en charge des secteurs, soient impliqués et pro-actifs sur l’ensemble des sujets à venir et que l’on puisse dialoguer avec eux et les interpeller si besoin.
De nombreux sujets restent inaboutis et pour la CFDT, le traitement de ceux-ci doit être une priorité pour cette fin 2020.
Sur les dossiers en suspens, le parcours des assistantes administratives et des adjoints du patrimoine des bibliothèques de quartier, la revoyure des catégories C, B et A, le Rifseep, notamment celui de la filière médico- sociale, la lutte contre la précarité et l’accès à l’emploi pérenne, le travail du dimanche, mais aussi les critères de second rang en vue des CAP B et A, sont ceux sur lesquels nous demandons un aboutissement rapide.
La loi de la transformation de la fonction publique de 2019 a doté les collectivités territoriales de nouveaux outils et nouvelles obligations en matière de dialogue social à partir de 2021.
L’employeur est obligé de définir avec nous les sujets majeurs de négociation des 6 prochaines années, comment on les négocie et comment on les applique de manière équitable pour tous les agents. L’employeur a demandé aux organisations syndicales leurs propositions écrites.
Au moment où nous écrivons ces lignes, nous travaillons sur ces propositions.
Les sujets portés habituellement par la CFDT vont y figurer :
aménagement et temps de travail, lutte contre l’usure professionnelle (y compris la reconversion) et droit à une seconde carrière, lutte contre la précarité et lutte contre les discriminations ainsi que l’équité, la transparence et l’accès aux droits, l’évolution des carrières et régimes indemnitaires. L’information, la participation des agents sur les sujets les concernant feront aussi partie de nos priorités.